Midnight City

C'est après ton départ que je t'ai porté en moi plus intense que jamais.

vendredi 9 décembre 2011

Ne sois pas triste, personne ne pourra nous voler nos souvenirs

Imprévisible. Tout est imprévisible. Je ne m'habitue jamais. Je ne contrôle tellement rien que mes yeux sont baignés de larmes. Je ne peux qu'attendre. Attendre un miracle ou un autre déluge. Cette intuition qu'un jour les morceaux se recolleront. Et la nuit tombe. Elle assombrit le coeur ou ravive les espoirs. Un frisson, un flash. Ca paraît tellement évident, il n'y a pas d'autre finalité possible. Ca ne peut que triompher.
Mais la certitude finit par noircir. Comment continuer à respirer. J'aurais tellement besoin d'aide. Je n'ai jamais crié, personne ne m'a entendue. Elle est dérisoire, ma peine. Mais permanente. Je sais que ce n'est rien, je sais. C'était pas mon choix. Je n'ai pas décidé de m'accrocher. Je suis profondément désolée de ne pas savoir sourire à cette vie qui pourrait être parfaite. Je penche sans arrêt. J'ai besoin qu'on me pousse, j'ai besoin d'être forte. J'ai besoin de penser, tous les jours sans exception, que le bonheur est là. Que je l'ai entre mes mains. Que c'est possible. Que j'ai les moyens de recommencer quelque chose de nouveau. J'arrive plus à supporter de tomber dans le néant en une fraction de seconde. De passer de la conviction au doute complet. J'en peux plus de perdre pied. Une chanson, un regard, un silence. Tout me nuit, tout est prétexte pour me rappeler que je lui appartiens toujours.